Je viens d’assister à un défilé de mode. Il était organisé par les créateurs entrepreneurs-salariés de la coopérative d’activité dont j’ai fait partie avant de m’installer à mon compte, dans le cadre de la quinzaine de l’économie sociale et solidaire. Et comme d’habitude, j’essaie toujours de rattacher la généalogie à tout ce que je peux trouver intéressant. Toujours dans le but bien sûr de pouvoir augmenter le CA HT des généalogistes familiaux, de trouver de nouvelles idées pour sortir la généalogie de la recherche pure. Mais cela, il me semble que vous vous en doutiez un peu, non ? Bon, revenons au défilé de mode ! En le regardant, je me suis dit : « Et si on faisait un mélange des deux ? » C’est vrai ! Qu’est-ce qui empêche un créateur, un styliste, d’aller chercher inspiration dans le monde de la généalogie ? Ils vont bien chercher leur inspiration partout, pourquoi pas là ? Personnellement, je le vois plutôt dans le monde de la haute-couture ou du street wear, ce mélange. Je m’explique. Pourquoi ne pas broder des arbres généalogiques, vierges ou pas, stylisés ou pas, des armoiries, du vocabulaire qui nous est spécifique voire même l’écriture du XVIe siècle sur des vêtements féminins ? Je parle bien de broderies. Il me semble que cela ferait plus classieux que si c’est un simple transfert. Pourquoi ne pas sortir des vêtements mixtes sur lesquels seraient écrites des phrases comme : « J’ai retrouvé mon Soza 312 ! » ou « Sachent tous présents et à venir qu’il n’y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain que l’heure d’icelle ». Oui, je sais, cette dernière formule n’est pas forcément très joyeuse, mais ceux qui sont habitués à lire des testaments en entier auront reconnu une phrase type des testateurs. Et après tout, pourquoi pas ?