Je viens de recevoir un appel qui m’a fait réagir à d’autres appels ou e-mails reçus. Visiblement, il y aurait un besoin non satisfait de formation en généalogie pour les amateurs. Il y a sans doute une place à prendre. Cette formation peut se faire de plusieurs manières : par des cours en vis-à-vis. Je crois que quatre ateliers sont alors possibles : initiation à la généalogie, paléographie, perfectionnement (une fois que j’ai le tronc, comment mettre les feuilles), généalogie et informatique. par des cours par correspondance. par un logiciel d’apprentissage. par un blog (voir à ce sujet celui de Guillaume de Morant : www.geneadeb.fr qui est très bien fait et que je recommande chaleureusement à tous ceux que cela intéresse). Il me semble, au vu des différentes conversations que j’ai pu avoir, que ce manque n’est pas rempli complètement par les associations d’amateurs de généalogie. La demande existe pourtant. Cela fait trois ans maintenant que, dans le cadre professionnel, je donne des cours. Je me rends compte que ce sont toujours des petits groupes de 4 ou 5 personnes qui viennent et qui sont en demande. Je n’ai eu qu’exceptionnellement des groupes plus importants. Au départ, cela m’inquiétait un peu. En fait, je me rends compte que c’est beaucoup plus sain, plus pédagogique aussi. Je m’occupe vraiment des personnes et c’est de cela dont ils ont besoin. Du coup, ils reviennent pour un autre cours après en avoir suivi un premier. Ils peuvent aussi plus facilement, pour ceux qui ont des recherches dans la région, me confier celles-ci car ils me connaissent. Mais le but recherché n’est pas forcément celui-ci. Que se passe-t-il pour les autres professionnels qui donnent des cours ? J’avoue que personne ne s’est vraiment penché sur cette question. Dommage !