Ce matin, en écoutant la radio, j’ai entendu une interview de Jean-Marie Pelt. Il parlait d’un ouvrage qu’il avait co-écrit avec Théodore Monod. Une fois de plus, cela m’a fait rebondir sur le rôle de la généalogie. Mélanger généalogie et réchauffement climatique peut paraître bizarre au premier abord. Et pourtant … Sur cette questiion, il me semble que la généalogie peut intervenir modestement quant aux actions concrètes. Sauf à travailler à nouveau sur du papier chiffon, bien moins acide que notre papier car moins blanc, sauf à utiliser aussi des cartouches d’encre recyclées. Et autres petits gestes possibles. A voir avec des partenaires écologistes comment le mettre en place. Par contre, il me semble que son rôle peut être plus important dans la prise de conscience. Je m’explique. Faire sa généalogie, c’est se rendre compte au bout d’un moment que nous sommes les maillons d’une chaîne. Nous avons des ancêtres et nous sommes le lien entre eux et nos descendants. En cela, nous sommes assez proches, il me semble, de la philosophie écologique. Comment ? Personnellement, j’ai souvent entendu les écologistes dire que nous n’avions pas hérité la Terre de nos ancêtres mais que nous l’avions le location pour nos descendants. Là encore, nous ne sommes qu’une courroie de transmission. Et si l’on se servait de l’engouement de la généalogie pour faire prendre conscience du rôle de l’écologie, des petits gestes quotidiens à mettre en place pour réduire le réchauffement climatique ? Après tout, quel est le risque pour les généalogistes ? A mon sens, aucun.