Je pense que tout le monde connaît le site Internet www.patro.com ainsi que son principe. Les deux cercles de généalogie auxquels j’appartenais y sont tous les deux et vendent par ce biais leurs relevés systématiques. Par contre, combien y a t-il de professionnels ? Comptez-les ! Vous verrez qu’ils ne sont pas nombreux. A ma connaissance, un seul : l’Etude Bertrand de Marseille. Tout comme les généalogistes amateurs, les professionnels ont un fonds dormant. Mais ce dernier est classé différemment. Personnellement, mes données dormantes, c’est-à-dire celles pour lesquelles j’ai déjà effectué une recherche qui m’a été payée, sont classées non pas par commune ou par paroisse mais par famille. Ce qui explique pourquoi je peux mettre sur mon site Internet www.genealogie-tarn.com ma liste-éclair, liste que je mets à jour une fois par an sur le site, liste qui me rapporte de la nouvelle clientèle et de la réputation. Ce fonds dormant ne rapporte qu’une fois au généalogiste professionnel. C’est du stock en quelque sorte inutile. Cela m’est arrivé plusieurs fois que deux clients me demandent la même famille. Dans ce cas-là, le deuxième client paie la recherche moins cher puisque déjà effectuée, ne reste plus donc que sa nouvelle mise en forme. Cela me semble normal. Mais ce fonds dormant s’accroie avec le temps. J’ai travaillé depuis que je me suis installé sur près de 300 familles nouvelles, pour lesquelles je n’avais aucun renseignement au départ. Cette « dormition » m’embête. Le but d’un professionnel c’est quand même de vivre de son art, soit pour nous généalogistes nos recherches. C’est la raison pour laquelle j’ai contacté Laurent Fordant et lui ai proposé un partenariat. Ce dernier est en train de se mettre en place. Nous allons commencer d’abord par une quinzaine de familles, celles pour lesquelles j’ai le plus de renseignements et qui appartiennent aux familles les plus répandues dans le Tarn. Cela va être un test grandeur nature. En fonction du résultat (sachant que les éditions SWIC n’ont quasiment aucune donnée sur le Tarn, que ce soit par le biais des cercles amateurs ou par un autre biais), l’expérience sera sans doute poursuivie. Il me semble que c’est une niche que les professionnels ne doivent pas négligée. A suivre donc.