Dans le dernier numéro de L’Entreprise, il est dit que Jack Welch, gourou du management, a été détrôné. Les règles qu’ils préconisait à ce sujet ne sont plus valables. De nouvelles règles sont apparues. Quand je les ai lues, je me suis dit, au vu des commentaires des derniers jours, que, peut-être, les généalogistes avaient une grande chance de poursuivre leur activité. Voici ces nouvelles règles de management, selon le magazine américain Fortune, repris donc par L’Entreprise : Trouver une niche, créer une activité nouvelle, plutôt que de vouloir être le numéro 1 de son marché. Le client est roi au lieu des actionnaires qui font la loi. Embaucher des gens passionnés et classer ses salariés pour ne garder que les meilleurs est devenu complètement inutile, voire dépassé dans notre monde ultra-changeant. Avoir un PDG courageux est mieux qu’un PDG charismatique. Pourquoi les généalogistes ont-ils des chances avec ses nouvelles règles du management ? Des gens passionnés ? C’est absolument sûr. On ne peut faire ce métier sans passion. Trouver des niches ? Créer une activité nouvelle ? C’est tout aussi sûr, il me semble. Le monde de la généalogie est véritablement une activité de niches à trouver. Vive l’innovation dans ce domaine ! Avoir un PDG courageux ? Je crois que c’est aussi le cas. Quand je reçois des demandes d’information sur le métier et que j’annonce qu’il faut travailler environ 5 ans, 72 heures par semaine, pour au bout du copmte pouvoir s’en sortir (se paye un SMIC), je crois que cela demande du courage, voire même une petite dose d’inconscience. Et curieusement, cela refroidit les gens les plus tièdes qui ne pensaient pas que ce métier pouvait être aussi dur financièrement. Oui c’est un métier de rêve mais un métier difficile. Le client est roi ? Pour moi, c’est une évidence. sans clientèle, dans le domaine du service, on ne vit pas. C’est le bouche à oreille qui fait la réputation du généalogiste. Je crois vraiment que nous sommes bien placés pour cela.