Avez-vous remarqué que, souvent, dans les cours d’initiation à la généalogie, on vous zappe les séries des Archives ? Pourtant, c’est bien utile pour pouvoir s’y repérer plus facilement. Bon d’accord, les apprendre ou les reconnaître, cela peut sembler fastidieux. Mais, comme ce sont les mêmes partout en France, quel que soit le dépôt d’archives, ce petit effort peut se faire, vous ne croyez pas ? Pour rappel, l’Ancien Régime se termine en 1792. Certaines cotes nous sont très utiles. La série E. Elle se compose de documents d’origines fort diverses et sans liens organiques entre eux : Les titres féodaux et titres de familles nationalisés en vertu des lois révolutionnaires. Les papiers des « communautés » (municipalités, confréries laïques, etc) et de corporation de métiers, égalements saisis à l’époque de la Révolution. Les minutes de notaires. Les registres paroissiaux et d’état civil provenant des greffes, de même que les tables décennales. Souvent, nous nous servons du 1 E (cote des registres paroissiaux conservés aux Archives) et 2 E (double du greffe des registres paroissiaux). En ce qui concerne les minutes des notaires, plusieurs cotations existent. Certains dépôts les numérotent de 1 à l’infini. D’autres distinguent en fonction du versement par le notaire. Dans le Tarn, ils ont opéré une sous-distinction. Les minutes versées avant 1950 ont un cote, celles après 1950 un autre cote (1950 est la date d’arrivée d’un des archivistes départementaux). La série C : On l’utilise toujours après les registres paroissiaux et avant d’aller chercher dans les minutes des notaires. Pourquoi ? Parce que dans cette série se trouve le contrôle des actes des notaires. Tous les actes de notaires devaient être enregistrés 15 jours maximum après être passés. Le contrôle des actes se compose de différents bureaux (approximativement un bureau par canton actuel). Cela permet de savoir relativement rapidement chez qui nos ancêtres ont passé leurs actes. Cela évite d’y aller au hasard. Mais cela ne commence qu’en 1693 au plus tôt. Cette série du contrôle des actes, c’est le 2 C. La série G : Souvent on ne va vers elle que quand on a bien avancé et que l’on veut compléter un peu mieux l’historique de nos ancêtres. La série G c’est la série du clergé séculier. C’est dans cette série, plus précisément dans les registres de l’officialité diocésaine, que nous pouvons trouver les dispenses de consanguinité. Une dispense de consanguinité donne toujours le tableau généalogique reliant les deux parents ! C’est pourquoi il est toujours intéressant de les rechercher. La série B : Comme pour la série G, on va vers elle pour compléter l’histoire des ancêtres. C’est la série de la justice. Au cas où vos ancêtres auraient eu quelques soucis de ce côté là…