Souvent, les généalogistes qui débutent font les mêmes erreurs. Il existe pourtant quelques trucs simples pour pouvoir les éviter. En voici quelques uns. Vous recherchez un nom de famille dans une paroisse ou une commune et vous en trouvez un qui lui ressemble mais qui n’a pas la même orthographe ? Commencez par le prononcer à voix haute. Souvent cela déclenche quelque chose en nous, une réminiscence d’un nom entendu à l’oral. Il n’y avait pas d’orthographe fixe pour les noms propres pendant très longtemps. De même, pensez qu’autrefois le nom de famille peut être féminisé voire même mis au pluriel. Si vous voyez écrit par exemple : Anne Marie Louise Coutoulines, il peut s’agir le plus souvent de trois soeurs : Anne, Marie et Louise Coutouly. Le nom a été féminisé (Coutouline est le féminin de Coutouly) puis mis au pluriel car elles sont trois. Cela peut vous éviter de chercher un nom de famille qui n’existe pas, ici en l’occurrence Coutoulines. Quand vous trouvez le nom de famille qui vous intéresse, prenez toujours les frères et soeurs ainsi que les parrains et marraines de chacun des enfants. Pourquoi ? Tout d’abord parce que votre ancêtre peut avoir un frère ou une soeur qui porte le même prénom, soit parce que l’un a été le parrain de l’autre (s’ils ont 7 ans minimum de différence), soit parce qu’ils ont eu le même parrain. Seule la mention de « jeune » ou « vieux » permet ensuite de les distinguer s’ils sont tous les deux vivants en âge de se marier. Ensuite, les parrains et marraines se donnent toujours dans un ordre précis : grands-parents pour les deux premiers enfants, oncles et tantes pour les suivants, puis cousins et frères et soeurs. En outre, si vous notez le lieu où vos parrains et marraines habitent, cela peut vous permettre d’avoir une indication où chercher le mariage.