Etes-vous allés sur les sites des généalogistes professionnels ? Avez-vous remarqué leur tarification ? Le plus souvent, personnellement, je la trouve compliquée et obscure. Certains s’amusent à la compliquer. Du moins c’est l’impression qu’ils me donnent en tarifiant différemment chaque siècle, les déplacements ou autre. Et si on simplifiait tout cela ? Ne nous prenons pas le chou ! Etudions la productivité, étudions nos dépenses. Arêtons de nous en moquer sous prétexte que c’est le client qui paie ! Adoptons les recettes des low-costs au métier ! Personnellement, j’ai choisi une tarification simple : à l’heure, à l’acte, au forfait (journée ou demi-journée le plus souvent) et ce quelle que soit la période sur laquelle on me demande des renseignements. Pour mes déplacements, j’applique le tarif fiscal quelle que soit la distance. J’ai un tarif aussi à la page pour la paléographie. De même, plutôt que de proposer une recherche à 2500 € TTC, avec le risque que le client la refuse sous prétexte qu’il la trouve trop chère, je préfère lui demander combien il peut au maximum dépenser pour sa passion, mensuellement. Et je lui facture ce montant. Cela me permet de le fidéliser, d’avoir de la facturation le concernant parfois sur plusieurs années. Et lui maîtrise ses dépenses. Tout le monde est satisfait. Le montant in fine est le même, parfois plus important que s’il avait dû le payer en une seule fois. Mais cela passe beaucoup mieux. Du coup, je double ma clientèle à peu près tous les deux ans. Du coup, j’arrive à maintenir un niveau d’activité stable pour la recherche pure. Un de mes collègues, qui était assujetti à la TVA, a préféré ne plus l’être car ce n’était plus rentable pour lui : il en payait trop par rapport aux dépenses qu’il avait trimestriellement. Cela ne m’est jamais venu à l’esprit.