Il me semble qu’il y a deux visions du monde généalogique professionnel. Je préfère me considérer comme un spécialiste de la généalogie que comme un chercheur d’ancêtres. Le coeur de métier est le même, la recherche dans les Archives ne change pas non plus. Mais, si je me considère comme un chercheur d’ancêtres, cela veut dire que je ne vise que les particuliers. Dans le cas où, pour une raison ou une autre, un ou plusieurs clients arrêtent de me passer des commandes, le temps que j’en trouve de nouveaux, je coule l’entreprise. C’est une des raisons pour lesquelles il y a un tel turn-over actuellement dans la profession, à mon avis. Si je me considère comme un spécialiste de la généalogie, cela veut dire que, même si in fine je vise les particuliers, je cherche en fait des partenaires pour leur apporter le plus possible. Je peux créer de nouveaux modèles d’arbres. Je peux écrire des ouvrages, publier un site Internet de relevés systématiques, leur donner des cours, etc. Bref j’ouvre mon champ de possiblités. Si un des partenaires arrêtent la collaboration, les autres me permettent de tenir plus facilement et de passer ce mauvais cap. Comment faire ? Lire également : Innovation et généalogie Le marché généalogique selon Jean-Louis Beaucarnot Les cycles de vie des produits généalogiques