Dans le Que Sais-je sur la généalogie, Jean-Louis Beaucarnot décrit rapidement le marché de la généalogie. Pour lui, le fait que la généalogie ait trois limites semble rédhibitoire au développement de ce marché. Les limites seraient selon lui les suivantes : * non-universalité des produits. Les éléments recherchés par les individus sont personnels et individuels. Comment pourraient-ils prendre une valeur marchande ? *Absence de protection juridique. *Absence de produits tangibles commercialisables, hormis certains documents sur papier. Je ne sais pas vous, mais personnellement je trouve cela très restrictif. Il me semble qu’il y a beaucoup de possibilités à exploiter, du moment que le généalogiste, professionnel ou amateur, est un tantinet créatif et imaginatif. Personnellement, et c’est ce à quoi j’essaie de m’appliquer dans mon métier, je crois qu’il faut ouvrir, arrêter de se prendre uniquement pour des chercheurs d’ancêtres et s’envisager plutôt comme des spécialistes en généalogie. Et il y a beaucoup de différences entre les deux conceptions. Dans la première, on reste sur le marché des particuliers. Dans le deuxième, on cherche des partenaires pour mettre en place de nouveaux produits. Je vous laisse réfléchir là-dessus : chercheurs d’ancêtres ou spécialistes de la généalogie ? Nous verrons quelles sont les différences. Lire également : Innovation et généalogie Spécialiste de la généalogie Les cycles de vie des produits généalogiques